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Un Noel pour déplaceés: Entre manque d'hygéne et insécurité

La reprise des violences en République centrafricaine de ces dernières semaines accentue une situation humanitaire déjà dramatique pour les populations civiles. Les affrontements à Bangui depuis le 5 décembre ont poussé des dizaines de milliers de personnes en quête de sécurité à se réfugier dans des lieux de culte ou des hôpitaux de la capitale ainsi que sur la piste de l'aéroport.

La reprise des violences en République centrafricaine de ces dernières semaines accentue une situation humanitaire déjà dramatique pour les populations civiles.  Les affrontements à Bangui depuis le 5 décembre ont poussé des dizaines de milliers de personnes en quête de sécurité à se réfugier dans des lieux de culte ou des hôpitaux de la capitale ainsi que sur la piste de l'aéroport.

Mère de 6 enfants Mireille Koulimb , déplacée du quartier de Ramandji  commente: « Ils tirent n’importe comment, sur n’importe qui. »

Chantal Bouanga, déplacée de Bangui explique quant à elle: « Je ne peux pas rentrer à la maison. S’l y a la sécurité, d’accord. Sinon, je peux pas.  Les enfants ne peuvent même pas aller à l’école. Même les enseignants. Nous sommes ici avec les enseignants, les magistrats, tout et tout. C’est tout le monde, c’est tous les Centrafricains qui sont ici. »

Fervent Nordine, déplacé de Bangui constate: « On trouve des maladies quoi. Il y a des odeurs, il n’y a pas de cabinets, il  n’y a pas de latrines et tout ça. On est mal quoi. On souffre de la diarrhée. »

Le CICR tente d’apporter de réponse aux besoins humanitaires urgents dans tous les lieus ou les gens se réfugient. Le CICR assiste les déplacés avec environ 60'000 litre d'eau par jours.  Le CICR avec des volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine ont aménagé 43 latrines, dont 16 réservées aux enfants et ils fonts des séances de sensibilisation à l'hygiène sont faites auprès des déplacés.

De nombreux blessés sont enregistrés dans les rares structures de santé encore fonctionnels grâce à l’appui des organisations humanitaires surplace.

Le CICR rappelle que les autorités doivent tout faire pour protéger la population.

Faits et chiffres

  • Le CICR a procédé à l’évacuation médicale des centaines de  personnes vulnérables, dont des blessés et enfants souffrant de paludisme et de diarrhée, ainsi que des femmes enceintes 
  • Près du monastère de Boy-Rabe, où 15 000 personnes ont trouvé refuge, 24 robinets connectés au réseau de la ville ont été installés par des équipes de volontaires de la Croix-Rouge qui aussi font de la promotion de l’hygiène afin de réduire le risque de maladies
  • Le CICR fournit également de l’eau à l’hôpital communautaire et à la maternité de Castor.
  • Autour de Kaga Bandoro, dans le centre du pays, deux cliniques mobiles du CICR prodiguent des soins de santé de base à des personnes toujours réfugiées dans la brousse. Depuis une semaine, près de 700 consultations ont été effectuées, principalement pour des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq ans, dont la majorité sont touchés par le paludisme.
  • Dans le nord-est, à Ndélé, le CICR assure l’approvisionnement en eau de toute la ville. Environ 250 000 litres sont produits chaque jour pour répondre aux besoins de plus de 10 000 personnes.


Description des séquences

Lieu : République centrafricaine
Durée : 2’ 54‘’
Format: Mpeg2 / 16:9 anamorphique / HD
Production: Nadia Dibsy / Romaric Bekourou / Didier Revol / Nicola Fell
Caméra : Serge Kossouate Belalengbi
Son : français
Réf. CICR : AV139N
Date : décembre 2013

Copyright : CICR, libre de droits 

00 00 Vues générales de déplacés entassés sur l’aéroport M’poko de Bangui (5 plans)

00 32 EXTRAIT SONORE  Mireille Koulimb, déplacée du quartier Ramandji, mère de 6 enfants  (en français – 3 sec)
« Ils tirent n’importe comment, sur n’importe qui. »

00 35 EXTRAIT SONORE Chantal Bouanga, déplacée de Bangui (en français – 25 sec)
« Je ne peux pas rentrer à la maison. Si il y a la sécurité, d’accord. Sinon, je peux pas. Même s’il faut faire un an ici, si c’est bon pour être en vie. »

00 48 « Les enfants ne peuvent même pas aller à l’école. Même les enseignants. Nous sommes ici avec les enseignants, les magistrats, tout et tout. C’est tout le monde, c’est tous les Centrafricains qui sont ici. »

01 01 EXTRAIT SONORE  Aubin Mopkeniya, déplacé de Bangui (en français – 10 sec)
« Mais c’est vraiment pénible. I, y a un problème de manger en raison de ce qu’il s’est passé. Il y a un problème d’argent. Les enfants souffrent.

01 11 EXTRAIT SONORE  Welton Yamila, déplacé de Bangui (en français – 8 sec)
« On reste ici parce que le désarmement n’est pas encore en place. On a pas eu la paix, nous ne pouvons pas aller au quartier. »

01 19 EXTRAIT SONORE  Fervent Nordine, déplacé de Bangui (en français – 9 sec)
« On trouve des maladies quoi. Il y a des odeurs, il n’y a pas de cabinets, il  n’y a pas de latrines et tout ça. On est mal quoi. On souffre de la diarrhée. »

01 28 Construction de latrines par des volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine (5 plans)

01 53 Camion-citerne d’eau fournissant de l’eau (3 plans)

02 16 Déplacés collectant de l’eau aux robinets (7 plans)

02 54 FIN

B-Roll
CAR Insecurity SD
Duration : 2m 55s
Size : 422.2 MB

Duration : 2m 55s
Size : 425.2 MB

Documents
CAR Displaced EN
Size: 47.5 KB

CAR CRISIS FR
Size: 77.5 KB

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