Multimedia Newsroom
28-04-2014

Niger: les migrants africains reçoivent une aide dans le désert

Nigériens, Sénégalais, Togolais, Maliensâ?¦ les dizaines de milliers de migrants qui traversent le Sahel en quête de sécurité ou d'une vie meilleure ne se retrouvent pas forcément en Europe. Certains d'entre eux choisissent de vivre et de travailler en Libye ou en Algérie. D'autres sont arrêtés en chemin, détenus, puis expulsés, notamment vers le Niger.

Nigériens, Sénégalais, Togolais, Maliens… les dizaines de milliers de migrants qui traversent le Sahel en quête de sécurité ou d’une vie meilleure ne se retrouvent pas forcément en Europe. Certains d’entre eux choisissent de vivre et de travailler en Libye ou en Algérie. D’autres sont arrêtés en chemin, détenus, puis expulsés, notamment vers le Niger.

En plein désert, les migrants rejoignent alors les villes d’Arlit ou de Dirkou dans le Nord du Niger. Sur place, des volontaires de la Croix-Rouge du Niger leur donnent accès à des téléphones afin de communiquer avec leurs familles. Ceux qui n’ont plus la possibilité de continuer plus au Sud vers Agadez peuvent s’y rendre avec le soutien logistique du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Koko, originaire du Congo-Kinshasa, se repose dans le centre de transit d’Agadez. Il dit avoir quitté son pays pour se rendre en Libye. Plus précisément à Tripoli. « C'est là où j'ai essayé de débuter à travailler comme main-d’œuvre, à chercher du boulot, travailler pour aider ma famille, pour aider mes proches quoi. »

Le personnel médical de la Croix-Rouge française basé au centre de transit d’Agadez a pu soigner en 2013 plus de 2500 migrants, tout en référant les cas compliqués nécessitant une hospitalisation ou une intervention chirurgicale au Centre hospitalier régional. Déshydratation aigüe, fractures, brûlures, insolations, troubles psychiatriques... on ne traverse pas le Sahel impunément.

Sur la route, les migrants sont confrontés à une multitude de problèmes. Ils doivent parfois traverser des régions en guerre ou en proie à la violence. Certains y subissent des traumatismes physiques et psychologiques. Ils peuvent se retrouver coincés en plein désert, sans moyens ou contact avec leurs familles et sans aucune protection, à la merci de bandes armées. Parfois, ils disparaissent tout simplement sans laisser de traces.

Le centre de transit, mis en place par la Croix-Rouge nigérienne en 2011 et soutenu par le CICR, sert des repas chauds trois fois par jour, ou fournit des produits d’hygiène. Cette aide humanitaire est menée en coordination avec les autorités nigériennes.

Ainsi, en 2013, c’est plus de 19 000 repas qui ont été servis à quelque 7 000 migrants. Et depuis le début de l’année 2014, ce sont déjà plus de 1 100 migrants qui ont bénéficié de l’assistance du centre (fin mars 2014).

Enfin, au centre de transit d’Agadez comme dans les antennes à Dirkou et Arlit, les migrants peuvent entrer en contact avec leurs familles grâce à des lignes téléphoniques mises à leur disposition par le CICR. En 2013, plus 3 200 appels ont permis aux migrants de contacter leurs proches.

Pour le CICR, il ne s’agit pas d’encourager la migration mais d’apporter une réponse à des besoins humanitaires criants.

Liste des plans

Lieu : Agadez et environs (Niger)
Durée : 04' 54"
Format : Mpg4 HD
Production : Didier Revol
Caméra : François Therrien
Montage : Louis Mouchet
Son : Français/Houssa
ICRC ref : AV174N
Date : avril 2014

Copyright : libres de droits

00 00 Sur la route en provenance de Dirkou, un camion affrété par le CICR transporte des migrants vers Agadez (2 plans)

00 15 Entrée du camion dans Agadez

00 20 Le camion arrive au centre de transit de la Croix-Rouge nigérienne

00 26 Les migrants descendent du camion et se dirigent vers le centre avec leurs affaires (3 plans)

00 38 Les volontaires de la Croix-Rouge accueillent les migrants (2 plans)

00 46 Gros plan sur le panneau du centre de transit de la Croix-Rouge nigérienne

00 52 ITW Sidi Mahamed Sanda, volontaire de la Croix-Rouge nigérienne (français, 10 sec) 
"Quand les migrants arrivent dans le centre, on leur donne des nattes, des couvertures, du savon et on leur offre un service de rétablissement des liens familiaux."

01 02 Enregistrement des migrants (4 plans)

01 23 Les migrants dans le bloc des douches (5 plans)

01 49 Des migrants se reposent sur des nattes

01 53 ITW Koko, originaire du Congo-Kinshasa, une femme, un enfant (français, 17 sec)
"J'ai quitté mon pays pour me rendre en Libye. Plus précisément à Tripoli. C'est là où j'ai essayé de débuter à travailler comme main-d’œuvre, à chercher du boulot, travailler pour aider ma famille, pour aider mes proches quoi."

02 11 Un migrant, El Hadj Mourtala, 47 ans, deux femmes et sept enfants, originaire de la région de Zinder au Niger, se lave les mains.

02 16 El Hadj entre dans le local médical de la Croix-Rouge française pour passer un test de paludisme, qui se révélera positif (3 plans)

02 34 ITW El Hadj Mourtala (houssa, 18 sec)
"J'ai passé 10 mois en Libye avant d'être arrêté et expulsé vers le Niger. J'ai été malade tout au long du voyage de retour. Il fallait que je me fasse aider pour monter ou descendre du camion."

02 52 El Hadj embarque à bord d'un minibus qui le ramènera dans son village d'origine (4 plans)

03 17 ITW Claude, originaire du Togo, une femme, un enfant.  Avait rejoint la Libye pour travailler avec son frère (français, 11 sec)
"J'attends seulement mon billet pour rentrer chez moi au Togo et vivre avec ma femme et mon garçon, ma pauvre petite famille. Je veux être à leur côté maintenant. Je suis très épuisé."

03 28 ITW Claude (français, 10 sec)
"Quatre mois que je n’ai pas eu de leurs nouvelles. Mais ici, on vient de me donner un téléphone pour appeler la famille et je viens de les appeler. Dieu merci, ils vont bien pour le moment."

03 38 ITW Goumour Abderamane, CICR Agadez (français, 17 sec)
"Nous avons placé trois antennes, dont une à Dirkou, la première ville à l’entrée en venant de la Libye, et une autre antenne à Arlit, la première ville nigérienne en venant de l’Algérie."

03 54 ITW Goumour (français, 12 sec)
"Au niveau de ces deux antennes, nous offrons gratuitement le téléphone aux migrants qui peuvent contacter leurs familles. Nous avons également ces mêmes services au niveau de l’antenne d’Agadez."

04 07 Migrants sénégalais utilisant les téléphones fournis par la Croix-Rouge pour appeler leurs proches (3 plans)

04 31 Plans généraux d'Agadez (4 plans) 

04 54 FIN

B-Roll
Niger Migrants HD
Duration : 4m 55s
Size : 704.3 MB

Duration : 4m 55s
Size : 291 MB

Documents
ICRC MIGRANTS NIGER ar
Size: 71 KB

ICRC MIGRANTS NIGER ENG FINAL
Size: 60.5 KB

ICRC MIGRANTS NIGER FRE FINAL
Size: 59 KB

Multimedia Newsroom
Images & footage available to download at no charge.
They may not be sold or transferred to a third party or used for commercial purpose.
Caution: our footage can be distressing.

Privacy Policy | Copyright
ICRC ©2024 - All right reserved