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Est de l'Ukraine : des écoles sûres près des lignes de front

Des mois après le cessez-le-feu signé en septembre, les bombardements se poursuivent le long de la ligne de front située dans l'est de l'Ukraine.

Des mois après le cessez-le-feu signé en septembre, les bombardements se poursuivent le long de la ligne de front située dans l’est de l’Ukraine. Les enfants d’âge scolaire dont les écoles sont situées près de la ligne de front font partie des populations les plus vulnérables.

 Dans bon nombre de villages, les écoles sont restées fermées pendant des mois après avoir été bombardées et endommagées dans les combats. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) leur a fourni des matériaux de construction pour qu’elles puissent réparer les dégâts et accueillir les enfants cet hiver. 

 Sofia, qui est en première année du primaire et vit dans le village de Sakhanka, dans un territoire contrôlé par l’opposition situé non loin de Marioupol, arbore un large sourire alors qu’elle fait sonner une cloche pour marquer le début de l’année scolaire. L’école a été endommagée en avril, lorsqu’une bombe s’est écrasée sur le toit et le plafond. Depuis, les enfants ne pouvaient plus y être scolarisés.

 « Tout le monde a eu peur lorsqu’ils ont commencé à tirer. On a tous cru que c’était des coups de marteau. Mais c’était des bombardements », explique Sofia.

 L’école a rouvert le 2 décembre. Le plâtre n’était pas encore complètement sec à certains endroits, mais les enfants étaient impatients de retourner à l’école après ces vacances d’été prolongées.

 De l’autre côté de la ligne de front, à Marinka, Gafar, qui est en première année du primaire à l’école no 2, est heureux de reprendre les cours.  

 Gafar se souvient des bombardements de cet été, quand il devait se réfugier dans la cave avec sa famille.

 « Cela durait parfois toute la nuit. Il nous arrivait de rester assis dans la cave 14 heures d’affilée », raconte la mère de Gafar. Leur jardin en porte encore les cicatrices à l’endroit où un obus était tombé au début de l’année.

 Le CICR a aidé à réparer l’école et installé des réservoirs d’eau pour s’assurer que toute la communauté est approvisionnée en eau potable.

 « Chaque école est différente, chaque école a ses propres difficultés, et le CICR intervient au cas par cas de part et d’autre de la ligne de front », explique Emmanuelle Birraux, coordinatrice Protection pour la délégation du CICR en Ukraine.

 Le CICR répare des écoles endommagées, apporte un appui à la formation des enseignants aux premiers secours et une aide en matière d’éducation aux risques que posent les mines.

 L’organisation humanitaire fournit également d’autres types d’aide humanitaire aux communautés touchées par le conflit des deux côtés de la ligne de front.


Liste des plans

Lieux : Plusieurs (Sakhanka et Marinka)
Durée : 06:05
Format : H264 mov, HD
Production : John Wendle
Caméra : Canon 5D MkIII
Son : russe et anglais
Réf. CICR : AV410N
Date : Plusieurs (novembre 2015 – décembre 2015)

Copyright : CICR – libre de droits ; crédit pour les photos comme indiqué ci-dessous

00:00   Sofia, en première année du primaire, fait sonner une cloche pour marquer le début de l’année scolaire.

00:06 COMMENTAIRE (en russe) Oksana Samarskaya, directrice de l’école de Sakhanka :
Aujourd’hui nous sommes heureux, car nous pouvons rouvrir l’école et commencer l’année scolaire.

00:16 COMMENTAIRE (en russe) Oleg Morgun, administration du district de Novoazovsk (chef de district) :
Nous tenons à remercier ces vrais amis pour l’aide précieuse qu’ils nous ont apportée en nous fournissant des matériaux de construction. Bien entendu, nous tenons également à adresser tous nos remerciements à tous ceux et celles qui, dans le village, ont participé aux travaux de réparation.

00:36 Les délégués du CICR acceptent la lettre de remerciement de l’administration du district de Novoazovsk que leur remet Oleg Morgun (chef de district).

00:39 COMMENTAIRE (en anglais) Ariane Bauer, cheffe de la sous-délégation du CICR à Donetsk :
Comme cela a été dit à plusieurs reprises aujourd’hui, une école est un lieu pour apprendre, un lieu pour une nouvelle génération, et par conséquent un lieu porteur d’un nouvel espoir.

00:55 Sofia en train d’écrire.
00:59 Sofia en train d’écrire (plan rapproché).
01:06 Sofia remettant son travail à son professeur.

01:15 COMMENTAIRE (en russe) Ludmila, professeur à l’école de Sakhanka :
Le 26 avril, tout le monde se souvient de cette date, un obus est tombé sur l’école. Le toit a été complètement détruit et le plafond a été endommagé au deuxième étage. Toutes les vitres des fenêtres ont été brisées. Les jours de mauvais temps, il pleuvait à l’intérieur du bâtiment. Comme on était en avril, il n’était plus possible d’accueillir les enfants.

01:38 Image du trou causé dans le toit lorsque l’obus est tombé.

01:45 COMMENTAIRE (en russe) Sofia :
Au premier étage, tout était ouvert, c’est là qu’il y avait le trou (montrant où se trouvait le trou dans le plafond/toit).

01:50 Sofia dit, « juste au-dessus de nous », montrant l’endroit du plafond où l’obus a explosé, et qui a été réparé depuis par le CICR. Séquences de Sofia, montrant la partie réparée.

02:04 COMMENTAIRE (en russe) Sofia :
Lorsque les tirs ont commencé, tout le monde a eu peur. On a tous cru que c’était des coups de marteau. C’est ce qu’on s’est dit. Ou une masse. Mais c’était des tirs. Puis, quand la guerre s’est arrêtée, c’était très bien, parce que plus personne ne tirait. C’était très calme, on n’avait plus besoin d’aller se cacher dans les caves.

02:32 COMMENTAIRE (en russe) Sofia :
Là, ce sont des trous d’obus. Un, deux, trois, quatre, cinq. Cinq. Cinq fois (montrant les trous sur une plaque de revêtement qui couvre une fenêtre.)

02:42 Élèves de l’école no 2 de Marinka en train de compter : « Deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit ». Gafar est installé au premier pupitre. Un professeur, se déplaçant parmi les élèves, s’assure qu’ils font bien leurs exercices : « C’est ça. Très bien. On biffe quatre triangles. Un, deux, trois, quatre ».

02:58 COMMENTAIRE (en russe) Natalia Subunik, professeur à l’école no 2 de Marinka
Ils ont peur. Lorsqu’il y avait un exercice d’artillerie, on allait se cacher dans la cave. Cela faisait peur aussi. Ils pensaient que c’était des tirs de barrage réels, mais c’était un exercice. Oui, ils ont eu peur, et ils ont encore un peu peur. Ce sont des enfants. Les adultes ont peur, et les enfants ont peur aussi.

03:16 Gafar, rentrant de l’école avec sa mère. Gafar, passant devant l’église située dans le centre de Marinka avec sa mère, rentrant de l’école à pied.Gafar et sa mère, Natalia, rentrant chez eux.

03:34 COMMENTAIRE (en russe) Natalia montre les trous dans le mur de sa cuisine qui ont été causés par un obus qui a explosé dans son jardin :
La vitre a été brisée aussi, par un éclat d’obus. La porte était comme ça (elle ouvre la porte), ouverte, et la vitre a été brisée par l’obus.

03:43 Dégâts causés par un obus sur le mur de la cuisine.
03:49 Plan rapproché sur des dégâts causés par un obus sur le mur.

03:56 COMMENTAIRE (en russe)
Gafar : Quelqu’un m’avait dit qu’il y aurait des tirs aujourd’hui. Et je me suis dit…
Natalia : Tu ne l’as pas cru.
Gafar : Moi, non. Je me suis dit : je ne vais pas le dire à maman. Et c’est à ce moment-là que, boom !

04:08 COMMENTAIRE (en russe)
Natalia : Il était dix heures du soir, j’étais dehors, avec ma mère. Et c’est alors que tout est arrivé.
Gafar : Et j’ai crié « Maman » !!! 
Natalia : Oui, tu venais de rentrer à la maison et j’étais dans le jardin.
Gafar : J’attendais près de la porte.
Natalia : La lumière s’est éteinte d’un seul coup. Puis, le ciel s’est déchaîné. Le premier obus a explosé. Évidemment, cela faisait très peur.

04:29 Natalia et Gafar sortant de la maison pour se rendre dans leur cave.
04:33 Natalia et Gafar descendant les escaliers qui mènent à leur cave.

04:40 COMMENTAIRE (en russe)
Natalia : Parfois, cela durait toute la nuit. Il nous est souvent arrivé de rester assis 14 heures d’affilée dans la cave.

04:44 Les fauteuils sur lesquels ils s’asseyaient dans la cave. Natalia et Gafar sortant de la cave, dans l’escalier.

04:57 COMMENTAIRE (en russe) Lyudmila Panchenko, directrice de l’école no 2 de Marinka :
Tout le monde attend l’aide de la Croix-Rouge. Quand on voit les camions du CICR arriver, c’est un soulagement pour tout le monde. Les gens se disent : « Maintenant, la Croix-Rouge est là », et ils pensent que tous leurs problèmes seront résolus.

05:08 Des hommes déchargent des colis d’aide humanitaire d’un camion et les transportent dans un centre de distribution à Krasnohorivka. Les habitants de Krasnohorivka font la queue pour recevoir des colis d’aide humanitaire.

05:25 COMMENTAIRE (en russe) Lyudmila Panchenko, directrice de l’école no 2 de Marinka :
La Croix-Rouge nous a donné des réservoirs d’eau et les a installés, avec notre municipalité, pour que les habitants puissent venir s’approvisionner en eau.

05:44 La population de la ville peut y accéder facilement pour venir chercher de l’eau.
05:52 Des parents et des élèves passent devant les réservoirs d’eau fournis par le CICR qui ont été installés dans le foyer de l’école no 2 située dans le centre de Marinka.
5:58 Plan rapproché sur un réservoir d’eau et sur l’autocollant du CICR affiché sur le réservoir.
06:00 Une élève se verse un verre d’eau du réservoir et boit.
06:03 Des élèves courent dans le couloir.
06:05 FIN.

B-Roll
Eastern Ukraine Making Schools Safe
Duration : 6m 6s
Size : 445.9 MB

Documents
Eastern Ukraine: Making Schools Safe - FR
Size: 52.8 KB

Eastern Ukraine Making Schools Safe - RUS
Size: 43.9 KB

Eastern Ukraine Making Schools Safe
Size: 42.3 KB

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